Écrire plus d’un an et demi après le retour*, et presque un an après le dernier article posté ici, ça fait vraiment tout bizarre.
(En plus, le logiciel wordpress, sur lequel on écrit depuis le début, a complètement refait peau neuve, et pour moi qui ai du mal avec le changement, parait-il, c’est compliqué de retrouver mes marques)
Méline dort à côté, et je me dis qu’aujourd’hui, j’ai envie de m’y remettre. Par où commencer ? D’abord, chercher le carnet d’Azerbaïdjan. Pour cela, en prendre un au hasard sur l’étagère, vérifier les dates, le reposer, tomber dedans et laisser les images apparaitre et les souvenirs danser. Rêver, se dire « Ah bon ! Ça je m’en souviens pas. ». Trouver enfin le bon, lire un moment, puis me décider à écrire, sinon je ne commencerai jamais. (Et je n’écris donc pas du tout sur l’Azerbaïdjan…)
Avant de me replonger dans le carnet donc, voici des souvenirs que je garde de ces 7 jours (j’ai vérifié les dates) passés en Azerbaïdjan :
- une impression d’Europe (les billets de Monat imitant tant les euros, avec le M barré comme un € couché, les gens des villes vêtus à l’Européenne,…)
- l’impression de se sentir beaucoup plus proche aussi, comme si la mer Caspienne avait bel et bien joué son rôle de frontière physique. Cette impression me donne un sentiment confus de joie (on se rapproche de chez nous) et de nostalgie (on s’éloigne de l’Asie)
- des repas le midi pris dans des petits restaurants qui ressemblent fort aux Ochkhonas d’Asie centrale, en bien plus cher, mais avec les mêmes salades de tomates concombres 🙂
- des grenades partout, souvent offertes : miam ! J’aime ce fruit qui explose en pépites rouges et brillantes.
- un déjeuner offert chez des gens croisés alors qu’on remplissait nos sacoches au marché, qu’on a du mal à quitter
- une soirée biolite où un homme vient nous voir, nous observe, puis se met à scier des branches de l’arbre d’à côté pour nous faire plus de bois !
- des bivouacs pas toujours faciles à trouver : pas mal de moutons dans les environs !
- des routes dangereuses où l’on se fait frôler (beaucoup plus de circulation qu’avant, et un sens de la distance de sécurité qui laisse à désirer !)
- une nuit d’hôtel à 20$ la veille de passer la frontière, parce qu’il pleut et qu’on a la flemme de planter la tente sous la flotte. (On se faisait justement la réflexion un de ces jours qu’on était beaucoup plus vaillants au début du voyage ! ^^)
- la difficulté à trouver un « bazar » pour m’acheter une tunique pour l’Iran, alors qu’il y en avait tant en Asie centrale ! Celle que je trouve me vaudra le surnom de Dumbledore.
- l’impatience à arriver en Iran, l’Iran qui nous attire de toutes ses forces depuis le début du voyage, et qu’on va enfin connaitre ! Impatience qui me fait peut-être passer à côté de ce petit pays, dont je vis la traversée plus comme une route à prendre avant d’arriver à destination.
- une « attraction » marrante : le volcan de boue, auprès duquel on se rend dès le premier soir, et qui nous fait courir dans la boue comme des gamins, guettant les bubulles qui surgissent à tout moment et à tout endroit en laissant s’échapper des blop blop sonores.
Voilà, maintenant, vérification en images !
Quel est donc cet étrange fruit à l’allure de citron, piqueté de points en relief ?
*article écrit en juillet 2019
on a attendu, mais maintenant c’est déferlement! On sent que Méline dort plus désormais (ou qu’elle s’occupe bien lorsqu’elle est réveillée)
Continuez, ça vous nous égayer notre automne quand les frimas vont arriver (ça n’est pas encore vraiment le cas)
bises
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Super,
Merci de continuer à nous faire voyager…
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Oui on est tout content de connaitre la suite, même si ce ne sont que des souvenirs pour vous!
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L’Iran, l’Iran, l’Iran!!!
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